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Ibuso Metallistic

Toutes les tendances, du rock dur au rock fort !

Cortina Whipash & Kilkil au Zinc

Dans la tournée effectuée par Cortina Whiplash à la Réunion, il y a eu une date au Kabard'O mais les bras de Morphée, trop confortables, ne m'ont pas permis d'arriver jusque là en temps et en heure. Je me suis donc rattrapé en deux temps : en acoustique à La Cabine à Bulles et puis enfin en électrique au Zinc. Je dis "enfin" parce que j'y retrouve la fée Electricité et... enfin voilà quoi vous voyez bien...!

Ce soir-là, c'est Kilkil qui ouvre le bal. Et d'entrée, ça assaisonne sévère : le trio déroule avec générosité un répertoire bien rodé qui ne connaît aucune baisse de tension. Adeptes des musiques prétentieuses, amis de la variétoche pour gens fatigués, passez votre chemin : c'est de punk qu'il s'agit ici. De Kilkil (le morceau) à London '77, le trio se donne à fond et produit un raffut conséquent avec une énergie communicative. Et il suffit de voir Johny marteler comme un furieux au point que les yeux menacent de lui sortir de la tête pour être convaincu !

Les Cortina aiment Kilkil ! De gauche à droite : Loandi, Auriel, Tessa.

Après cette prestation pleine d'entrain, les Cortina vont enfoncer le clou, toute fougue retrouvée. Loandi se donne comme si elle jouait devant un stade plein à craquer, multipliant les poses de bête de scène avec (fausse) arrogance et attitude de défi pour le plus grand plaisir d'un public qui ne demande qu'à se laisser prendre au jeu. Plus réservée, Tessa semble plus appliquée sur sa guitare tandis que depuis ses fûts Auriel encourage ses comparses à jeter encore un peu plus d'huile sur le feu. Les Cortina délivrent leur répertoire sous la forme d'un déluge d'énergie, d'électricité et de décibels parfaitement maîtrisé. On savait la richesse des influences, de PJ Harvey à Black Sabbath en passant par Nirvana, on est toujours ravi d'entendre ces morceaux par ailleurs bien connus (Aneurysm ou encore Sabbath Bloody Sabbath) s'adapter avec autant de justesse aux compos du trio.

En gros, ça cogne, mais avec classe, tout en s'autorisant de réelles subtilités. Et le bonheur de jouer et de partager avec le public fait de ce concert un de ces moments où l'on se sent plein de vie, heureux d'être là, tout simplement.

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