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Ibuso Metallistic

Toutes les tendances, du rock dur au rock fort !

En mai, fais ce qu'il te plaît !

Un soir de mai, dans la tanière des musiciens du Nord, il y a eu LE concert. Celui-là même. Celui que j'attendais depuis quelques temps car oui je savais ce que j’allais voir, oui je connais par cœur ce groupe-là et j’attends toujours qu’ils m’éblouissent. Et je n’ai pas été déçue : les Killing Bonobos, ce soir, ont tout tué.

Le quintet, visiblement très remonté, commence par Requiem, grand classique des débuts de Killing Joke (pour ceux qui ne suivraient pas : Killing Bonobos = Killing Joke Péi et on n’y perd rien au change, vous pouvez me croire !). Requiem donc qui impressionne toujours autant le public, venu en nombre. Ce même public scotché dès les premières notes, car dès lers premières notes, il se dit clairement que  quelque chose est en train de se passer. 
Le public se laisse ainsi attrapper aussi bien par le très récent Autonomous Zone que par l’antédiluvien The Wait : ça commence à balancer pas mal. Au passage,on remarquera l'incroyable boulot accompli par Nico avec un son réglé au poil. 

Ils sont vraiment très motivés ce soir, à l’image de Loul qui se lève de son kit de batterie pour nous encourager à ovationner Baboum qui se lâche complètement aux claviers sur Pandemonium, une autre perle du répertoire de la Blague Qui Tue, encore une fois magistralement exécutée. Et là, ça y est, tout le monde est dedans. Il y a ceux qui laissent aller leur corps et il y en a d’autres, immobiles, yeux fermés, qui vivent le truc avec la même intensité mais c’est tout intérieur.

On est parti, eux aussi. Ils nous emmènent loin, très loin. Je vous fait grâce de la set list, z'aviez qu'à être là (non mais !) Les Bonobos ne font pas de quartier et nous régalent même de quelques surprises comme l’intervention d’Oliver (de Miss Hyde & the Jekylls) au darbouka sur Communion, histoire de renforcer l’ambiance orientale du morceau et ça le fait ! Puis viens l’ultra énergique, Whiteout, nouveau venu dans le set, qui permet encore une fois d’apprécier le savoir-faire de chacun.    

Suit Astéroïd que le public beugle en cœur avec un Krapo dont les cordes vocales, pourtant malmenées par un répertoire exigeant, ne faiblissent pas. La guitare de Gégé fait des merveilles et Pat, les yeux fermés lui aussi, complètement transporté par le show, nous montre qu'avec deux cordes (oui vous avez deviné, c'est bien le bassiste), on peut assurer au niveau des plus grands. Efficace, impliqué, la magie est là, elle est palpable, Krapo s’en va même se mêler au public pour la partager encore plus fort.

La fin approche avec Pssyche, puis par Death & Resurrection Show qui laissent le public pantelant.    

Le groupe remercie le public mais non mais merci à vous, merci pour cette soirée, merci pour ce show magnifique, merci d’avoir retravaillé la setlist pour notre plus grand plaisir. Et comme dit je ne sais plus qui, profitez-en, il est rare de m’entendre dire que je suis contente ! Mais il y a de quoi : c’était une tuerie !

Avec une questions pour finir : à quand un set de 2h  - vous l’avez déjà fait, allez, refaites-nous ça, pour notre plus grand plaisir.
 

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