Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Ibuso Metallistic

Toutes les tendances, du rock dur au rock fort !

HellFest 2014 : Turbonegro

Il est tard, cela fait trois jours que l’on court partout au milieu de la foule et de la poussière, trois jours que l’on a chaud à n’en plus pouvoir et que l’on s’agite devant tout un tas de groupes frénétiquement bruyants, cela fait trois jours de bonheur et là, en ce dimanche soir, je suis fatigué. Voilà.

Alors après avoir enchaîné Paradise Lost, Emperor et Black Sabbath, ma seule ambition est d’aller saluer de loin Turbonegro, qui boucle cette édition sur la Warzone, avant de m’effondrer quelque part en attendant que mes petits camarades en aient fini.

Il y a deux ans, le groupe avait fait forte impression et il n'était pas envisageable de bouder la prestation des Anglo-Norvégiens. Une petite visite de courtoisie, voilà qui ne peut pas faire de mal.

Mais ça n’est pas possible. En quelques accords bien sentis et quelques imprécations vigoureuses, le groupe a raison de mon épuisement et je me retrouve à aller faire le couillon à sauter partout à l’unisson d’une foule remontée comme une pendule et qui fait la fête à ses héros du soir. Lesquels ne lâchent rien.

Tout au long de cette prestation, le hard rock à énergie punk du Turbonegro fait merveille et la foule hilare reprend à gorge déployée les Self Destructo Bust, Are You Ready For Some Darkness et autres I Got Erection.

En rappel, un riff pourtant bien connu... avant d’identifier le Money For Nothing de Dire Straits, qui, joué par Turbonegro,  s’avère être une redoutable tranche de rock.

C’est donc après ce concert des plus jouissifs, que se termine cette neuvième édition, que nous quittons dans un état d'épuisement rarement atteint auparavant.

Epuisement et béatitude : on aura tout donné, jusqu’au bout et même au-delà.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article