HellFest 2011 : Rob Zombie

Pas de photo pour Robert, je ne suis pas resté assez longtemps. Voilà, comme ça c'est clair.

Il y a ceux pour qui Iggy était la tête d'affiche de la journée. Pour les générations suivantes, et vu l'heure, c'était bel et bien Rob Zombie la vedette du jour.

Il a commencé par arriver sur scène avec une espèce bras articulé dont on se demande bien ce qu'il voulait en faire et qui, au passage, rappelait les pires déguisement d'Udo sur la tournée Man & Machine. On attend patiemment que What Lurks On Channel X finisse ce pour quoi ce titre est fait, à savoir servir d'intro, et on se prépare aux choses sérieuses. Las ! Le show ne décollera pas.

L'interprétation est mollassone et ça, c'est pas possible parce que la musique de Robert Zombie, privée de tous les petits fignolages electro-studio ne peut guère reposer que sur l'énergie. Or, de toute cela, le groupe semble singulièrement dépourvu ce soir-là. Il n'y aura guère que les interventions du toujours très professionnel John Lowery (John 5) pour tenter de relever l'ensemble. Je suis parti au bout de trois titres, même pas le courage d'attendre la première incursion dans le répertoire de White Zombie. Et pourtant...

Lorsque je suis revenu, bien plus tard et après avoir vu Possessed, qui jouait en même temps mais un show plus court, j'ai pu entendre une version pas du tout concernée de Thunder Kiss '65 qui m'a fait comprendre que je n'avais rien loupé. Ce qui m'a été amplement confirmé ensuite. 

Entretemps, Robert s'était changé, à la grande joie de Martin, qui a pu alors faire remarquer à la cantonnade que "vous avez vu ? Il a mis une robe, Zombie !"

C'était ça, le meilleur moment du show.