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Ibuso Metallistic

Toutes les tendances, du rock dur au rock fort !

Riske Zero + Furia au Port

Une très belle affiche. Les options graphiques du Kabardock ces temps-ci, ça en jette !

Une très belle affiche, une date à ne pas rater et figurez-vous que j'arrive presque en retard. Presque. Car il y a une bonne fée quelque part qui veille sur mon amour pour Riske Zero et du coup, j'ai même le temps de partager quelques bières de haute volée avec le Féroce Barbare du Nord et quelques autres Considérables Personnages avant que les choses sérieuses ne débutent.

Et les choses sérieuses débutent immédiatement tant la musique du trio s'avère une fois de plus extraordinairement dense et compacte. Avec une basse énorme et une guitare réglée aux limites du larsen, Riske Zero confirme sa volonté de développer un rock toujours plus bruyant, toujours plus violent et qui ne manque pourtant pas de nuances ce qui le rend à chaque fois encore un peu plus marquant. Et il y a des gens, ce soir, qui découvrent le groupe et qui en sont soufflés. Riske Zero, ils ont clairement quelque chose en plus.

Au delà de la musique, il y a aussi la générosité : sur scène tout le monde semble être à fond, que ce soit Sébastien qui cogne tout ce qu'il peut ou Xavier qui arpente la scène comme un possédé. Il y a même un moment où le micro est tourné vers le public pour que lui aussi puisse en rajouter une couche.

Un jour, ce groupe balaiera tout sur son passage. On n'en est pas très loin.

Une photo Babouk !

Enchaîner là-dessus, ça n'est pas à la portée du premier venu mais on ne se fait pas de souci pour Furia, parce qu'après les avoir vus par deux fois, au Toit et à la Varangue, on sait que le jeu de scène et la musique devraient être à la hauteur.

Et ce soir, le groupe ne déçoit pas. Goli est évidemment déchaîné, il multiplie les interventions, saute en l'air, se roule par terre, descend de scène pour aller se frotter contre le public, il en fait des tonnes et ça nous réjouit. Le groupe alterne avec bonheur les ambiances western, qui est sa vraie marque de fabrique, avec des choses un peu plus sauvages et l'ensemble fonctionne bien au point que même Nelo, le bassiste habituellement plus réservé, commence à prendre de la place sur scène.

Le public du Kabardock est tout de même plus réservé qu'il ne l'était le week-end précédent et c'est dommage parce que c'est bien le seul ingrédient qui a pu parfois manquer à cette soirée.

Une photo de Jérôme Corbic !

Il y a quand même une bande de zébulons qui a profité du décibélomètre pour improviser un concours de beuglements en fin de soirée. Il y en a même un qui est arrivé à 103 db, ce qui est respectable et même vertueux puisqu'encore conforme à la législation. Malheureusement, les responables de la salle ont vite débranché l'engin, ce qui a mis fin au jeu.

Mais on aura quand même bien rigolé. 

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