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Ibuso Metallistic

Toutes les tendances, du rock dur au rock fort !

Dr. Alexis Rock 2015

Onzième édition de ce minifestival donné en ce lieu magique qu'est la Ravine des Sables.

Et cette fois-ci, pour des raisons qui me sont restées obscures, pas de dessin sur l'affiche et, non Ibuse, ya pas de dessin non plus sur le Tshirt, tu l'achètes ou tu l'achètes pas mais tu cesses de râler.

En attendant, vous n'allez jamais y croire mais j'arrive à l'heure et même mieux que ça puisque les hostilités n'ont pas encore débuté lorsque je commande ma première bière.

Cette année, pour des raisons qui me sont restées obscures mais qui semblent tenir à des questions d'intendance, l'équipe de la Ravine des Roques a du programmer l'événement un vendredi au lieu du samedi intialement prévu. Du coup, ce n'est pas facile pour tout le monde de rejoindre les lieux dans les temps et ça explique pourquoi le public est aussi clairsemé lorsque MOFK entame son set.

La première pensée qui me vient en voyant MOFK, c'est qu'ils ont beaucoup de cheveux à eux quatre ! Et c'est surtout dans les quatre derniers titres que le groupe rajoute vraiment de la niaque dans sa prestation. Est-ce du au public, qui se fait de plus en plus nombreux au fur et à mesure que les gens arrivent sur site ? Toujours est-il que MOFK, qui donnait un concert sympathique de post grunge électrique, a soudain changé de braquet et délivré un rock costaud sans rien perdre de son identité. Plus qu'une mise en train, un vrai bon concert !

De l'ambiance...

De manière amusante, le Dr. Alexis Rock cette année, c'est un peu la fête au power-trio puisque tous les groupes qui monteront sur scène après MOFK ne comptent que trois membres.

Et le premier power-trio de la soirée (accepteraient-ils l'étiquette ?) c'est la machine à pop très rock de Me & Chewbakka, qui va comme à son habitude délivrer une prestation pleine d'énergie et de bonne humeur. L'entente entre les musiciens fait merveille, les mimiques que s'échangent par exemple Will (basse) & Alexis (guitare / chant) devraient être diffusées chez les gens qui soignent la dépression tellement le seul fait de les voir met la patate. Beaucoup de générosité envers le public, qui ne demande pas mieux que d'en rajouter une couche : tout le monde ressort de là ravi. Et au passage, j'ai enfin compris ce qui manquait au dernier titre joué au Carré Cathédrale le week-end dernier : ce soir "Mme Chewbakka" est là, elle saute partout en chantant le refrain à tue-tête (comme nous tous d'ailleurs). C'était donc ça : un seul être vous manque et tout est dépeuplé !

...encore de l'ambiance...

On a eu du costaud, on a eu du festif avec des muscles, on va partir un moment dans l'espace.

Da Flesh n'ont pas joué une seule note que je suis déjà content de les voir car la dernière fois remonte quand même au mois de mai et cinq mois, quand on aime, c'est long ! D'emblée, le groupe ne deçoit pas : ça joue fort, ça joue costaud, ça joue nuancé aussi : l'électricité de la guitare (Rikhardo) et des claviers (Hybreed Greg) se montre aussi efficace dans les passages planants que lorsque le répertoire se fait plus agacé. Et comme si elle venait de très loin, la voix de Filip vient enrober le tout d'une ambiance qu'on se sait trop si elle est séduisante ou inquiétante... et puis c'est la première fois que je vois le trio avec son show visuel complet et il faut bien dire que ça fonctionne !

...un batteur concentré...

Retour sur terre avec Riske Zero. Ils sont de retour d'Espagne et ça s'entend : Xavier va s'adresser au public en mélangeant beaucoup d'espagnol à son français, le tout avec le sourire du gars qui est content d'être là, d'être de retour, à moins qu'il ne soit content d'avoir retourné le public lors du dernier Monkey Week où le trio se produisait... à moins que ce ne soit les deux à la fois ! Car c'est le groupe tout entier qui semble bien remonté et qui va le prouver en défouraillant tout ce qu'il sait le temps d'un show particulièrement vitaminé. Au point de péter un corde de basse (il faut en vouloir !), ce qui donnera d'ailleurs lieu à un remontage compliqué... parce que l'ambiance est survoltée à ce moment-là de la soirée et que le geste ne se fait pas toujours précis... Riske Zero de plus en plus fort, de plus en plus compact, de plus en plus impressionnant, pour tout dire.

...un batteur impliqué...

Les concerts se terminent avec Kilkil, le power-trio qui piétinne les codes du punk pour faire du punk à sa manière à lui ; le power-trio qui fait du bruit dans la joie et la bonne humeur. Toujours. Et je ne sais pas si c'est parce que nous fréquentons les mêmes lieux mais si je fais le décompte je crois que c'est le groupe que j'aurai le plus vu. Et qui m'aura toujours mis la banane.

C'est fini. Enfin pas tout à fait puisqu'il me semble que DJ Slip s'empare d'une paire de petites enceintes qui grésillent pour diffuser du punk près de la tireuse à bière histoire d'accompagner ceux qui ont encore à dire en cette fin de soirée. 

...et une belle ambiance (au cas où je ne l'aurais pas déjà précisé...)

En résumé, cette onzième édition, ça a claqué fort, avec une affiche extraordinaire, des groupes mémorables et tout un tas de gens, musiciens, public, photographes (dont Marie Pierre Manecy qui signe toutes les photos qui illustrent cet article), bénévoles... trop contents de venir partager tout ça : l'ambiance, la musique, la bière, la douceur de la nuit, l'énergie, bref, il y avait tout, il fallait venir !

Et un grand merci une fois encore aux organisateurs qui se démènent toute l'année pour organiser des soirées comme celle-ci, produire des disques, encourager les groupes... ...franchement, que serions-nous sans la Ravine des Roques ?

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